Pas moins de 3000 personnalités françaises ont appelé à «la libération immédiate» de la Présidente du Parti des travailleurs (PT), placée en détentions provisoire par le juge d’instruction près le Tribunal militaire de Blida, depuis le 9 mai.
L’appel a été, entre autres, rapporte RFI ce mercredi, signé par l’Entente internationale des travailleurs (EIT), dont Louisa Hanoune est coordinatrice en Algérie. « C’est une question de combat pour le respect de la démocratie et des libertés publiques. Madame Louisa Hanoune est responsable d’un parti politique, elle est arrêtée en raison de ses convictions politiques et non pas en fonction d’un acte délictueux qu’elle aurait pu commettre », regrette Patrick Hebert, membre de l’EIT.
Et de poursuivre : «Nous demandons sa libération au nom du respect de la démocratie. Ça ne veut pas dire qu’on porte un jugement sur la politique du Parti des travailleurs ou même sur ce qui se passe en Algérie. On se situe simplement sur le terrain du respect des libertés ».
«J’ai vu que dans les motifs qui sont censés justifier son incarcération, il est indiqué sa volonté de changer le régime. Dans ce cas-là, il faut mettre beaucoup d’Algériens en prison puisqu’ils sont quand même assez nombreux à souhaiter un changement de régime. Et puis demander à changer le régime c’est une position politique, ce n’est pas un délit », affirme Patrick Hebert.
I.A