Une peine de quatre ans de prison ferme assortie d’une amende de 200.000 DA a été requise mercredi par le parquet près le tribunal de Sidi M’hamed à l’encontre du militant et porte-parole de « l’Union démocratique et sociale (UDS, non agréée) », Karim Tabou. Karim Tabou, placé en détention provisoire le 12 septembre dernier à la prison de Koléa (Tipasa), est poursuivi pour « atteinte au moral de l’Armée » et à « l’unité nationale », et « incitation à la violence ». Après deux demandes rejetées, Karim Tabou a fini par être remis en liberté le 25 septembre 2019, mais moins de 24 heures après, il a été de nouveau arrêté et présenté, le 2 octobre de la même année, devant le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed qui l’a placé une nouvelle fois en détention provisoire.