Première défection annoncée officiellement par la présidence la république, l’absence de l’Emir Mohammed Ben Salmane, Prince héritier et président du Conseil des ministres du Royaume d’Arabie Saoudite, au Sommet arabe d’Alger, pour officiellement des raisons de santé, est perçue par les observateurs comme un revirement inattendu fus diplomatique de la part du BMS.
D’ailleurs, l’éventualité de voir l’effet Domino sur d’autres pays n’est pas à écarter. Auquel cas, le Sommet d’Alger perdra-t-il de sa crédibilité ? Pas du tout si on se fie aux analyses des politologues qui estiment que ceci ne va pas influer sur les travaux du cette rencontre, encore moins les recommandations qui en découleront.
Déjà que le fait d’être l’artisan de l’accord historique scellé entre les factions palestiniennes est une victoire en soi pour l’Algérie. Et nul doute que le Sommet arabe va s’inscrire dans cette lignée en plaçant la cause palestinienne parmi les principales questions qui seront à l’ordre du jour.
Dire donc que l’absence du BMS ou d’autres dirigeants au Sommet d’Alger va impacter la cause palestinienne et la réduire à sa plus simple expression est un pas que rares sont les spécialistes qui oseront le franchir…
Idem d’ailleurs pour le dossier libyen dont l’Algérie fait un point d’honneur pour le résoudre, du moins préparer le terrain et mettre les jalons d’une résolution définitive du conflit entre frères libyens.
Reste la question de la réforme de la Ligue arabe qui tient à cœur également notre pays, le but étant bien entendu d’adapter l’Organisation aux mutations qui se sont opérées dans le monde depuis plusieurs années.
Et là aussi, nombreux sont les analystes qui rappellent les bonnes relations, voire excellentes, qui caractérisent l’Algérie et l’Arabie Saoudite, après quelques années de mésentente sur certaines questions d‘ordre géopolitiques.
Car jusqu’à présent, Riyad adhère pleinement les thèses algériennes et appuie publiquement notre politique étrangère, du moins dans certains dossiers liés essentiellement au renforcement et à l’unification du bloc arabe. Ce qui conforte l’option d’une absence sans grandes conséquences de l’Emir Mohammed Ben Salmane au rendez-vous du 1er et 2 novembre le plus important étant également le travail de coulisses.