La facture des importations de l’Algérie de produits alimentaires poursuivait son recul de près de -8%, durant les huit premiers mois de 2019, en comparaison avec la même période de l’année dernière, indique la direction générale des Douanes algériennes (DGD).
Globalement, la facture d’importation des produits alimentaires a atteint 5,43 milliards de dollars (mds usd) sur les huit premiers mois de l’année en cours, contre près de 5,90 mds usd durant la même période de 2018, enregistrant une baisse de 459,5 millions de dollars (-7,80%), a précisé la direction des études et de la prospectives des Douanes (DEPD).
Cette baisse s’explique, essentiellement, par une diminution des importations des céréales, lait et produits laitiers, des sucres et des légumes.
De janvier à août derniers, la baisse a concerné aussi d’autres produits alimentaires, mais de moindre ampleur.
Il s’agit des importations du café et thé qui se sont chiffrées à 228,24 millions usd, contre 238,30 millions de dollars (-4,22%), celles des légumes avec (-8,88%), totalisant 174,27 millions usd, contre 191,25 millions usd, durant la même période de comparaison et enfin les importations des préparations alimentaires diverses, qui ont connu une légère baisse de -1,07% pour atteindre 219,82 millions usd.
En revanche, d’autres groupes de produits de la structure des importations ont connu des hausses durant la période de comparaison. Les plus concernés sont les tabacs et succédanés de tabac fabriqués, les fruits comestibles et les animaux vivants.
Les importations des animaux vivants ont atteint 170,94 millions usd, contre 125,67 millions usd (+36,02%) durant la même période de comparaison.
Pour ce qui concerne les médicaments (classés dans le groupe des biens de consommation non alimentaires), leur facture d’importation a enregistré une baisse de -11,42%, en s’établissant à 785,23 millions usd, contre 886,42 millions usd.
Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires (hors produits alimentaires stratégiques), avaient été mis en place dès le début de l’année 2018 pour réduire le déficit commercial et promouvoir la production nationale.
Kh. Ben