C’est un véritable pavé dans la marre que vient de jeter le président de la République en avouant qu’il n’a jamais été question pour lui de vouloir briguer un 5ème mandat à la tête du pays. Dans un message adressé à la Nation à la veille de la proclamation par le Conseil constitutionnel, des résultats concernant les dossiers des candidats à la présidentielle, désormais reportée à une date ultérieur, Bouteflika ne mâche pas ses mots. «Il n’y aura pas de cinquième mandat et il n’en a jamais été question pour moi, mon état de santé et mon âge ne m’assignant comme ultime devoir envers le peuple algérien que la contribution à l’assise des fondations d’une nouvelle République en tant que cadre du nouveau système algérien que nous appelons de tous nos vœux», a-t-il affirmé. Toutefois, la question qui se pose d’elle-même est de savoir quelle est cette force qui a obligé le président sortant à se maintenir à la tête de l’Etat. Une décision qui a soulevé l’indignation et la colère de la population et a failli plonger le pays dans une crise politique inédite.
Ines Amroude.