Le Complexe sidérurgique d’El-Hadjar (Annaba) sera autorisé à importer de l’acier brut en cas de production locale déficitaire, pour résoudre le problème d’approvisionnement en matières premières, a affirmé le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham.
« Nous avons décidé d’approvisionner le Complexe sidérurgique d’El-Hadjar en acier brut et de l’importer, en cas de nécessité, jusqu’à ce que les mines de Ouenza et de Boukhadra soient en mesure de lui fournir 3 millions de tonnes », a indiqué le ministre dans un entretien accordé à la revue mensuelle « Echaab économique » dans son 1er numéro paru dimanche (novembre 2020).
« Le Complexe poursuivra l’acquisition de l’acier brut local de ces deux mines mais il recourra à l’importation pour atteindre son autosuffisance », a-t-il ajouté.
Pour le ministre, le problème principal auquel fait face le complexe d’El-Hadjar est l’approvisionnement en matière première, rappelant que « la solution de ce problème difficile ne dépend pas des responsables du Complexe car la mission de ce dernier réside dans la transformation des métaux bruts provenant des mines de Ouenza et de Boukhadra (Tébessa) qui n’arrivent pas à satisfaire les besoins du Complexe. A cet effet, le ministre a ordonné l’importation des matières premières pour couvrir les besoins du Complexe dont la capacité de production et de transformation s’élève à 4 millions tonnes/an.