La JS
Kabylie fera appel de « la condamnation par défaut pour diffamation » à
six mois de prison ferme assortie de 500 000 DA d’amende prononcé lundi par le
tribunal de Médéa à l’encontre de son président Chérif Mellal, a annoncé l’avocat
du club, Meftah Larbi.
Me Meftah Larbi a indiqué dans une déclaration à la presse que la JSK »
fera appel de ce jugement », précisant que ni « le club, ni le
président Mellal n’ont reçu de convocation pour ce procès « .
« Nous nous sommes présentés, en tant que défense, à trois reprises devant
le juge d’instruction en compagnie de M. Mellal, mais nous n’avons reçu aucune
convocation officielle pour le procès « , a souligné Me Meftah. Selon lui,
« la condamnation sera annulée dès l’introduction de l’appel
d’opposition ».
Le président de la JS Kabylie (Ligue1 de football), Cherif Mellal, a été
condamné lundi à six mois de prison ferme par le tribunal de Médéa dans une
affaire de diffamation qui l’opposait au président du club local, l’Olympique
de Médéa, Mahfoudh Boukalkal, a-t-on appris de source judiciaire.
Mellal, qui était absent lors de cette audience, a été également condamné à
verser une amande de 50.000 DA au plaignant, en l’occurrence le président de
l’OM, au titre des dommages et intérêts, précise t-on de même source.
Auditionné une première fois juste après des déclarations à la presse, en mars
dernier, dans lesquelles il avait porté des accusations jugées graves de
« corruption, de pots de vins et de matchs truqués » à l’encontre du
président de l’OM, Cherif Mellal a affirmé avoir agi « sous l’effet de la
pression et de la colère », selon un compte rendu d’audition de cette
première comparution, a-t-on fait savoir.
Le président de la JS Kabylie avait refusé d’assister à trois reprises au
procès, a-t-on signalé de même source.
Lors du match en question comptant pour la 24eme journée de ligue 1Mobilis,
jeudi 24 mars à Médéa, l’arbitre Boukouassa, avait sifflé un penalty en faveur
de l’OM à la 94e, qui a été transformé par Addadi, donnant la victoire aux locaux
(1-0).
Dans une déclaration à la fin de cette rencontre, le président de la JSK avait
notamment affirmé que « l’arbitre (de la rencontre à huis clos) a subi une forte
pression et a fini par céder en sifflant un pénalty imaginaire ».