Noureddine Bedoui, premier ministre tout nouvellement installée a affirmé, aujourd’hui, que le l’Algérie traverse une période «sensible» et «exceptionnelle». Dans une conférence de presse, qu’il a animé conjointement au Centre international des Conférences (CIC) avec son vice-ministre, Ramtane Lamara, Noureddine Bedoui est revenu sur plusieurs thèmes qui alimentent l’actualité politique nationale. Voici ses principales déclarations lors de cette première sortie médiatique, lors de laquelle il a refusé de s’étaler sur les questions qui fâchent en les évitant carrément :
• «Le Gouvernement sera installé au plus tard en fin de semaine prochaine».
• «Nos portes sont ouvertes et nous sommes prêts et disponibles pour le dialogue».
• «La liberté de circuler est garantie par la constitution».
• «Nous refusons l’ingérence étrangère dans nos affaires internes»
• «Nous avons reçu les messages du mouvement populaire et nous œuvrerons pour que ces aspirations soient traduites sur le terrain».
• «Aucune partie ne peut prétendre pourvoir gérer seule cette délicate situation, c’est pourquoi il faut la contribution de tous»
• « Nous prendrons en considération les messages des manifestants dans la formation du nouveau gouvernement».
• «Nous comptons sur la contribution de la presse dans cette phase décisive»
• «La presse est un partenaire, que nous respectons».
• «L’Algérie est au-dessus de toute autre considération».
• «Aucune instruction n’a été donné pour surveiller les meneurs du hirak»
• «Bouteflika a déclaré qu’il n’a jamais été dans son intention de briguer un 5e mandat. Il faut savoir qu’il y a une complémentarité entre les deux lettres de Bouteflika. Il y a une réponse immédiate de la part du président à la volonté populaire de reporter les élections. Le président a répondu aussi aux partis politiques qui ont exprimé des doutes sur cette élection».
• «Notre priorité est la formation du nouveau gouvernement»
• «ça sera un gouvernement de technocrates dans lequel nous espérons la participation de tous. L’exécutif sera ouvert à tous».
• «La transition ne dépassera pas une année».
Ines.Amroude