Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Dr Fawzi Derrar a indiqué que 2.500 tests de dépistage du coronavirus par jour étaient réalisés à travers les différentes régions du pays.
Dans une déclaration à l’APS, Dr Derrar a précisé que l’Institut Pasteur d’Algérie s’employait à augmenter le nombre de laboratoires dans les différentes wilayas, notamment celles enregistrant une recrudescence des cas de Covid-19, annonçant par là même l’ouverture, la semaine prochaine, de deux (2) laboratoires à Annaba et Sétif pour répondre à la demande, sachant que ces deux wilayas ont bénéficié d’une structure sanitaire analogue depuis l’apparition de l’épidémie.
L’institut Pasteur d’Algérie « accompagne également les nouveaux laboratoires en termes de formation et d’orientation afin d’assurer une couverture équitable à travers les différentes régions du pays », a-t-il dit.
Et d’ajouter que ces deux nouvelles structures porteront à 29 le nombre de laboratoires réalisant le dépistage du coronavirus à travers le territoire national, dont certains relèvent de l’Institut Pasteur d’Algérie et d’autre s d’établissements hospitaliers ou universitaires, soulignant que leur nombre augmentera à l’avenir.
Concernant la sensible hausse des cas d’infection au coronavirus enregistrée ces derniers jours, l’expert a dit que cette situation à laquelle d’autres pays sont également confrontés est due au fait que « le virus n’a pas complètement disparu ». Certains pays qui avaient levé le confinement, comme l’Allemagne, ont d’ailleurs été contraints de reconfiner à cause de l’apparition de nouveaux foyers, a-t-il poursuivi.
Il a appelé, dans ce cadre, les citoyens à davantage de vigilance et de prudence « tant que le virus n’a pas complètement disparu et que des cas sont encore enregistrés », des cas, a-t-il dit, dus au » non-respect des règles essentielles, notamment, le respect de la distanciation physique et le port de la bavette dans les lieux publics.
Autre facteur ayant contribué à la hausse sensible du nombre de cas, ces derniers jours, est l’enregistrement de cas de familles, entre 16 et 17 % du total des cas annoncés, et ce en raison de l’organisation de certains regroupements et fêtes, en dépit de » toutes les mises en garde adressées par les pouvoirs publics et les experts sur danger de l’épidémie de Coronavirus, a-t-il regretté.
Des comportements qui sont à l’origine « de l’aggravation de la situation », a-t-il relevé avant d’ajouter, d’autre part, qu’il était « nécessaire, à l’heure actuelle, de chercher les modes à même de faire face à ce danger, particulièrement, suite au constat fait sur la poursuite de la prolifération de ce virus dans le monde ».