Les affaires liées au chantage, aux menaces et à la diffamation sont en constante progression ces dernières années, particulièrement depuis la démocratisation de l’interne en Algérie mais aussi la généralisation des téléphones mobiles et smartphones. En termes de chiffres, les services de la gendarmerie nationale ont recensé, depuis le début de l’année, pas moins de 30% des affaires liées à la cybercriminalité concernent en réalité des cas de « chantage et à la diffamation ».
Selon le Commandant Ramchia Farid, du service central de lutte contre la cybercriminalité de la Gendarmerie nationale, « plus de 1140 affaires liées à la cybercriminalité ont été traitées au niveau national de janvier à novembre, dont 30 % sont liées au « chantage et à la diffamation ». Le même service a enregistré durant la même période 136 affaires concernent des enfants et des jeunes de moins de 18 ans ». Ce qui démontre également que les jeunes sont de plus en plus impliqués dans ces affaires scabreuses.
Saïd Abbès