Cent-vingt (120) postulants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé, jusqu’au mercredi 2 octobre, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, selon l’Autorité indépendante.
Parmi les postulants au prochain scrutin présidentiel figurent des responsables de partis politiques, à l’instar de l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, président du parti Talaïe El Hourriyet (Avant-gardes des libertés), Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal, et deux anciens ministres, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, et Belkacem Sahli, président de l’Alliance nationale républicaine (ANR).
Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND), Azzedine Mihoubi avait chargé des cadres du parti de retirer, en son nom, les formulaires de candidature. L’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, se présente, lui, en qualité de candidat indépendant. La nouvelle loi organique relative au régime électoral fait obligation aux candidats à la présidentielle de présenter cinquante mille (50.000) signatures individuelles au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas.
Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200. La déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt, par le candidat lui-même, d’une demande d’enregistrement auprès du président de l’ANIE, stipule la loi, qui exige la nationalité algérienne d’origine pour le candidat, devant être également titulaire d’un diplôme universitaire ou d’un diplôme équivalent.