Le Secrétaire général (SG) au ministère de l’Agriculture, du Développement durable et de la Pêche, Kamel Chadi, a affirmé aujourd’hui à Alger, que les cas des produits algériens destinés à l’exportation et qui avaient été retournés par certains pays, n’avaient aucun lien avec la qualité du produit lui-même, mais étaient plutôt liés à des lacunes ou des irrégularités dans les procédures légales et administratives concernant l’opérateur économique, à savoir l’exportateur.
Lors d’une rencontre avec des acteurs intervenants dans la filière tomate en conserve dans le cadre de l’une journée d’évaluation de la filière, M. Chadi a précisé que les cas de produits retournés relevés ces dernières années, « n’ont aucun lien avec la qualité du produit, mais sont en rapport avec les procédures administratives et légales et les opérations d’emballage et d’étiquetage concernant l’opérateur exportateur ».
D’après le même responsable, le secteur de tutelle œuvre à éviter la récurrence de ces cas, en dispensant une formation aux opérateurs exportateurs sur les différentes procédures légales et administratives et les précautions relatives à la sécurité du produit.
« Actuellement, nous œuvrons à accompagner les agriculteurs et les exportateurs afin de leur permettre d’exporter leurs produits sans problèmes », a indiqué M. Chadi qui souligne que le secteur œuvrait à équiper des laboratoires agréés afin de procéder à des analyses d’échantillons dans le pays. M. Chadi a fait savoir que « concernant les données relatives à l’utilisation des engrais, des pesticides et des médicaments, l’Algérie respecte ces normes, comparé à certains pays voisins et amis limitrophes et amis ».
Khalil. Ben