Au moment où le Makhzen espionne, la situation interne du pays est au bord de l’implosion, avec un ras-le-bol généralisé et une vague de grèves et de manifestations touchant presque tous les secteurs.
Celui de l’éducation connaît une congestion sans précédent ces derniers mois, du fait de l’incapacité du gouvernement du Makhzen à prendre en charge les revendications des employés relatives à l’amélioration de leurs conditions de vie face à la cherté de la vie.
Dans ce contexte et face à l’impasse à laquelle a abouti le dialogue ouvert avec la tutelle, la Fédération marocaine des fonctionnaires du secteur de l’éducation a décidé de tracer un programme de lutte consistant en l’organisation de plusieurs actions, dont un sit-in mardi prochain devant le siège du ministère de l’Education, ainsi que des rassemblements devant les académies régionales le 29 novembre à travers le pays.
Selon le secrétaire général de la Fédération marocaine des fonctionnaires du secteur de l’éducation, Abdelilah Dahmane, le mouvement de protestation contre les premiers résultats du dialogue sectoriel est un « message d’avertissement qui a pour but de corriger le cours du dialogue, de contourner la méthodologie de la procrastination et de réclamer davantage de transparence », notant que le dialogue sectoriel « traverse une sérieuse crise ».
Il a souligné, à cet égard, que « ce qui a été réalisé jusqu’à présent ne touche pas l’essence des problèmes à résoudre et n’est pas à la hauteur des revendications soulevées ».
En outre, plusieurs secteurs, dont celui des transports, ont appelé à des grèves générales pour protester contre la hausse des prix des hydrocarbures qui ont atteint un niveau inégalé, poussant plusieurs entreprises et sociétés à baisser rideau, face à la sourde oreille que font les autorités.