Les événements s’accélèrent au niveau de la justice. Après la série d’auditions des hommes d’affaires et autres responsables et gestionnaires, plusieurs procès sont programmés la semaine prochaine au niveau du palais de justice d’Alger. La programmation de ces affaires apporte une preuve supplémentaire que la justice reprend la main.
La comparution de l’ancien président du FCE, Ali Haddad est prévue pour le lundi prochain devant le tribunal correctionnel de Bir Mourad Rais . C’est son avocat , Maître Bourayou qui a confirmé l’information à la presse sans donner plus de détails sur le procès.
Arrêté il ya plus d’un mois et demi au poste frontalier de Oum Tboul (El Tarf), l’ex-président du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, est poursuivi pour faux et usage de faux dans l’affaire de ses passeports.
L’affaire Kamel chikhi , plus connue sous le nom « Elbouchi » qui a défrayé la chronique durant l’été 2018 est programmée pour la semaine prochaine au tribunal de Sidi M’Hamed . Le procès qui s’ouvrira mercredi 22 mai, le premier depuis l’arrestation d’El Bouchi suite à la saisie de 701 kg de cocaïne au port d’Oran ,va certainement focaliser l’attention de l’opinion publique nationale et celle de la presse en raison de la gravité de l’affaire. Le prévenu va comparaître et répondre sur les affaires liées au foncier et aux promotions immobilières détenues par le principal accusé et certains membres de sa famille. En plus du principal accusé, kamel el bouchi en l’occurrence, douze conservateurs fonciers dont ceux, entre autre de Kouba, El-Achour, Hussein-Dey et Chéraga sont également concernés par ce procès et seront jugés dans le cadre de ce dossier. Il s’agit de traiter et juger l’affaire relative aux «promoteurs immobiliers» dans laquelle des soupçons d’irrégularités, de corruption et de blanchiment d’argents ont été découverts et relevés au cours des enquêtes.
Jusqu’à la clôture de l’année judiciaire, les prochaines semaines seront rythmées par d’intenses activités au niveau des palais de justice. D’autres procès sont attendus durant les prochaines semaines pour voir défiler devant les juges Rebrab, kouninef et d’autres accusés. La machine judiciaire qui s’est mise en branle ne va pas s’arrêter de si tôt. Les procès se suivront et ne se ressembleront pas, annonçant une nouvelle ère dans l’histoire des institutions judiciaires.
M.Ait Mohand