30 mars 2018, la 21e édition du Tour d’Algérie Cycliste était à sa 4e étape entre Tiaret et Kasr El Boukari, dans la wilaya de Médea. Une année après, le TAC n’aura pas lieu du moins à cette date ‘’habituelle’’ et ne figure pas sur les tablettes de l’UCI. Dommage après, un tour d’une telle envergure réussi avec le concours précieux de Ministère de la Défense Nationale qui a permis à la FAC sous la conduite de M. Mabrouk Karboua de réussir le pari fou de faire partir le TAC de la capitale du sud Tamanrasset. Une ‘’opération sportive’’ jamais réussie par ses prédécesseurs et qui restera dans les annales de la ‘’petite reine algérienne’’. Une année après qu’en est-il de la situation du cyclisme national ébranlé en raison d’une fédération qui agonise ? Depuis bientôt cinq longs mois, la fédération se limite à la présence d’un S.G et à DTN sans aucun pouvoir si ce n’est celui d’avoir changé les serrures des portes des bureaux de la FAC. A qui la faute ? Au-delà de toutes les considérations et différends entre le bureau fédéral, l’opposition et la tutelle, les premiers responsables sont, selon des observateurs, tous les membres de la grande famille du cyclisme. En effet depuis, la démission du président M. Karboua, pour des raisons ‘’personnelles et de santé’’, cette famille est restée spectatrice et n’a initié aucune véritable action à même de sortir la fédération de la crise. Les seuls perdants de cette situation aussi sont les coureurs et les techniciens et les officiels de cette discipline qui a valu à notre pays des titres continentaux et des prestations de haut niveau. Certains athlètes de la sélection nationale sont très en colères et ils n’ont pas hésité à exprimer haut et fort leurs indignations. La balle est dans le camp de cette famille dont des sages doivent, dépasser intervenir et faire asseoir tout le monde autour d’une table et trouver un terrain d’entente pour le seul bien du cyclisme national.
L.B