La République arabe sahraouie démocratique (RASD) a appelé de nouveau, l’Union africaine (UA) à prendre des mesures plus fermes face à la violation marocaine de l’acte constitutif de l’UA et la poursuite de son occupation militaire de parties d’un territoire appartenant au Sahara occidental, un pays africain et membre fondateur de l’organisation panafricaine.
La RASD a réitéré son appel lors de sa participation à la 67e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), dont les travaux ont débuté, lundi, et se poursuivront jusqu’au 3 décembre prochain.
Dans ce cadre, le représentant de la République sahraouie et coordonnateur avec la CADHP, Widad Al-Mustapha, a présenté, mardi, une communication par laquelle il a fait part, aux membres de la CADHP et aux représentants des institutions nationales et de la société civile, des derniers développements de la cause sahraouie.
Le responsable sahraoui a entamé son intervention, en évoquant la nouvelle situation imposée par l’occupant marocain du fait de la violation par ce dernier de l’accord de cessez-le-feu, à travers son agression militaire, le 13 novembre courant, contre les civils sahraouis et l’ouverture de nouvelles brèches dans le mur de la honte, ce qui a mis l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) dans l’obligation d’intervenir pour protéger les citoyens sahraouis sans défense au niveau de la brèche illégale d’El-Gueguerat.