Kheireddine Zetchi, ancien président de la Fédération Algérienne de Football (FAF) de 2017 à 2021, a été placé en mandat de dépôt. L’homme d’affaires de 59 ans, fondateur du Paradou AC, a été incarcéré à la prison de Kolea en attente de sa comparution devant la justice.
Les charges pesant contre lui, telles que communiquées par les autorités judiciaires, sont notamment liées à des « conclusions de contrats en violation de la loi pour l’octroi d’indus avantages à autrui et l’obtention de privilèges injustifiés », à la « dilapidation volontaire de deniers publics » et à l' »abus de fonction ».
Ces accusations révèlent la gravité des faits reprochés à Kheireddine Zetchi, mettant en lumière des actes présumés de malversation et de manquements à la déontologie dans l’exercice de ses fonctions au sein de la FAF.
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des deniers publics en Algérie. En effet, le parquet avait annoncé plus tôt cette année qu’une enquête était en cours sur les trois derniers présidents de la Fédération Algérienne de Football avant Walid Sadi, à savoir Djahid Zefizef, Charafeddine Amara et Kheireddine Zetchi, ainsi que d’autres employés.
Cette démarche vise à garantir la transparence et l’intégrité dans la gestion des affaires sportives et à sanctionner toute forme d’abus ou de détournement de fonds publics.
L’inculpation de Kheireddine Zetchi suscite des réactions au sein de la communauté sportive et de l’opinion publique, mettant en avant l’importance de la reddition de comptes et de la responsabilité des dirigeants sportifs.
Cette affaire souligne la nécessité d’instaurer des mécanismes de contrôle et de surveillance efficaces pour prévenir les pratiques frauduleuses et garantir une gestion saine et transparente des institutions sportives en Algérie.