Le Général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a appelé mardi à « appliquer immédiatement la solution constitutionnelle », proposée par l’ANP, à travers l’application des articles 7, 8 et 102 et entamer ainsi le « processus garantissant la gestion des affaires de l’Etat dans le cadre de la légitimité constitutionnelle », indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Ainsi, nous estimons qu’il n’y a plus lieu de perdre davantage de temps et qu’il faut appliquer immédiatement la solution constitutionnelle proposée, à savoir la mise en application des articles 7, 8 et 102 et entamer le processus garantissant la gestion des affaires de l’Etat dans le cadre de la légitimité constitutionnelle », a affirmé le Général de corps d’Armée qui a présidé une réunion au siège de l’Etat-Major de l’ANP avec les Commandants de Forces, les Commandants des Régions militaires, le secrétaire général du ministère de la Défense nationale et les chefs des deux départements de l’état-major de l’ANP.
Inscrite dans le cadre du suivi des développements relatives à la proposition formulée par l’ANP visant la mise en application des articles 7, 8 et 102 de la Constitution, cette réunion a été l’occasion pour Gaïd Salah de revendiquer les décision d’ISTN prise à l’encontre de certains hommes d’affaires. Il ne manquera pas de qualifié de «bande» ceux qui prend actuellement des décisions à la place du président de la République et qui aussi sui rédige les communiqués au nom du chef de l’État.
« Aussi notre décision est claire et irrévocable. Nous soutiendrons le peuple jusqu’à ce que ses revendications soient entièrement et totalement satisfaites », a souligné M. Gaid Salah, ajoutant qu »étant le fils du peuple et partant de la responsabilité historique qui m’incombe, je ne pourrai que m’aligner sur ce peuple dont la patience n’a que trop durer et qui a tant souffert des différentes épreuves car il est temps pour qu’il recouvre ses droits constitutionnels légitimes et sa pleine souveraineté ».
Ines Amroude