Le message du général de corps d’armée, Gaïd Salah, concernant le respect des dispositions prévues par la Constitution reste inchangé. Pour le chef d’État-major et vice-ministre de la Défense, c’est au prochain Président de la République d’initier des modifications, s’il le faut, sur la loi fondamentale du pays. Autrement dit, jusqu’à l’élection du prochain Président, l’Algérie est dans l’obligation de respecter la Constitution existant déjà.
«L’attachement profond du Commandement de l’Armée Nationale Populaire à la Constitution, cautionnée par le peuple à travers ses représentants au Parlement, émane du fait que tout changement ou amendement de ses dispositions ne relève pas des prérogatives de l’Armée Nationale Populaire, mais de celles du Président qui sera élu conformément à la volonté du peuple », a affirmé le chef d’État-major dans une allocution prononcée en marge d’une visite dans la 5ème région militaire.
Pour Gaïd Salah, «cette position de principe est un signe manifeste et constant de la détermination de l’Armée Nationale Populaire à ne pas s’écarter de la voie constitutionnelle, quelles que soient les conditions et les circonstances, et quiconque prétend le contraire fait preuve d’ingratitude envers l’Armée et ses positions de principes constantes, en particulier ces arrivistes qui ont profité des richesses du pays à bien des égards et veulent aujourd’hui donner des leçons à l’Armée Nationale Populaire et son Commandement ».
«Dans cette optique, et dans le respect de la Constitution et des institutions de l’Etat, il nous incombe d’œuvrer à réunir les conditions idoines pour l’organisation des élections présidentielles le plutôt possible », dira-t-il, sans pour autant rappeler que ces élections sont fixées pour le 4 juillet prochain.
La tenue des élections présidentielles constitue, selon Gaïd Salah, la solution idéale pour sortir de la crise, faire face à toutes les menaces et dangers qui guettent notre pays et déjouer les desseins hostiles visant à nous mener vers le vide constitutionnel et entrainer le pays dans les spirales de l’anarchie et la déstabilisation ».
«Ce mécanisme constitutionnel permettra d’élire un président de la République ayant la légitimité et les prérogatives pour concrétiser le reste des revendications populaires légitimes et constitue la règle de base pour que notre pays reprenne le cours du développement et de l’édification », affirme le Chef d’Etat-major.
I.A