Les prix du pétrole montaient toujours vendredi en cours d’échanges européens, enchaînant les séances de hausse depuis Noël alors que l’Opep régule sa production et que les marchés ont regagné en confiance. Vers 11H05 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 62,11 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 43 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de février gagnait 46 cents à 53,05 dollars. Vers 09H40 GMT, le Brent a atteint son plus haut en un mois à 62,49 dollars, tandis que le WTI avait également grimpé à son plus haut en un mois à 09H25 GMT, à 53,31 dollars. Si les cours restent en hausse jusqu’à la clôture, le pétrole aura monté dix séances d’affilée, un record historique pour le Brent.
« Les prix du pétrole restent soutenus par la faiblesse du dollar et la meilleure humeur du marché », a résumé Lukman Otunuga, analyste chez FXTM. Les investisseurs ont repris goût pour les actifs plus risqués, comme le pétrole, alors que les négociations à Pékin sur les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis semblent s’être déroulées sans accroc en début de semaine.
Par ailleurs, la faiblesse du dollar rend les achats de pétrole, dont le prix est fixé en monnaie américaine, moins élevé pour les investisseurs utilisant d’autres devises. Le marché restait également focalisé sur l’Opep qui a promis avec ses partenaires de réduire ses exportations d’or noir début décembre. L’Arabie Saoudite, tête de file de l’Organisation, a annoncé mercredi compter réduire ses exportations en janvier et en février.