Le parti du Mouvement de la Société pour la Paix (MSP) a appelé, mercredi, à la tenue d’une Présidentielle libre et transparente, supervisée par une instance nationale indépendante, non pas le 4 juillet, mais durant une période de transition s’étendant sur les six mois à venir. Dans un communiqué rendu public, à l’issue de la réunion de son bureau exécutif national, le MSP a rappelé sa vision, qui affirme que « la Présidentielle constitue une étape cruciale pour instaurer et consolider la démocratie. Elle constitue également la poursuite du processus des réformes, à condition d’être libre et transparente, après le remplacement des +B+ rejetés par le peuple (Bensalah, Bedoui, Bouchareb), et d’être organisée par une instance nationale indépendante à une date autre que celle fixée au 4 juillet, durant une période de transition s’étendant sur les 6 mois à venir.
La formation politique a mis en avant « les efforts déployés par la classe politique et la société civile, depuis le début du Hirak, pour la cristallisation de visions et d’alternatives ayant associé respect du cadre constitutionnel et mesures politiques, outre les débats en cours à tous les niveaux pour aboutir à la convergence des vues ».
Le MSP a rappelé, dans ce cadre, « les efforts considérables et les nombreuses initiatives prises par des partis et des personnalités, individuellement et collectivement, en vue de permettre au pays de sortir de la crise, notamment l’initiative du consensus national, lancée par le parti l’été dernier ». Mettant l’accent sur « l’impératif de poursuivre le Hirak populaire pacifique jusqu’à la réalisation des objectifs, et de le protéger contre toute forme de polarisation idéologique et partisane et contre ceux qui sèment la division et l’hostilité entre les Algériens », le MSP a appelé à éviter toute procédure ou comportement pouvant créer des tensions lors des différentes marches populaires pacifiques. Par ailleurs, le MSP s’est félicité de « la campagne de lutte contre la corruption et la préservation de la sécurité, de la stabilité et des institutions du pays », estimant que « seules des institutions légitimes et crédibles, fondées sur la base de la volonté populaire, en cas de réussite de la transition politique escompté par tous, sont à même d’assurer la continuité la durabilité et la justice de cette campagne.