Les maths ce maillon faible des élèves algériens. C’est un constat déplorable qu’fait la première responsable du secteur de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit en déclarant que « seuls 3,46% des élèves, toutes spécialités confondues, s’intéressaient aux mathématiques ». Un chiffre qui démontre clairement le désintéressement total des élèves pour cette filière, bien que considérée par l’école de par le monde comme l’une des matières les plus importantes.
Avançant d’autres chiffres, la ministre de l’Education nationale expliquera que « 11,13% des élèves ont choisi la branche Maths-techniques, contre 15,80% pour la Technologie ». Et d’ajouter que ce taux « reste en deçà des normes internationales où le taux est fixé à 30% ».
Décidée à remédier à cette déficience, la ministre a insisté sur l’importance de mettre en place « une stratégie commune entre son secteur et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en vue de promouvoir l’enseignement des mathématiques dans les trois cycles ».
La première responsable du secteur de l’éducation saisira l’occasion pour appeler les enseignants chercheurs, les membres de la corporation et de la société civile « à œuvrer à la création d’une dynamique scientifique et pédagogique concernant l’enseignement des mathématiques en vue de remédier aux problèmes d’apprentissage chez l’élève ». Selon les dires de la ministre, son département emploiera tous les moyens pour palier à ce dysfonctionnement qui perdure depuis quelques années ou les maths sont perçues par les élèves comme un défi impossible de relever, alors ils se rabattent sur d’autres matières moins « complexes » à leur sens.
Fatima Chender