Les six barrages autour alimentant la capitale en eau potable sont à moins de 15% de remplissage, une situation hydrique délicate, a affirmé le secrétaire général du ministère des ressources en eaux, Smail Amirouche. Une situation qui s’explique selon lui par le manque de pluviométries constatées lors des trois dernières années n’ont pas permis un remplissage des oueds, dont les crues sont nécessaires pour alimenter les barrages.
Lors de son passage à l’émission Invité de la Rédaction sur Radio Chaine III, la solution, selon le représentant du ministère est que la stratégie retenue par les pouvoirs publics c’est l’augmentation des stations de dessalement. « L’objectif, d’ici 2030, c’est d’assurer à hauteur de 50% les besoins en eau potable à partir du dessalement d’eau de mer », annonce le responsable qui détaille ce programme. « Plusieurs stations de dessalement ont été étudiées et finalisées.
La station d’Alger-Ouest, initialement prévue à Zéralda a été délocalisée et implantée à Fouka (Tipaza) depuis 2018. Avec une capacité de 300 mille mètres cubes par jour, cette station devait garantir une autonomie en ressource hydrique de l’algérois y compris Blida.
En attendant, « la réalisation de trois stations de dessalement de petite capacité a été lancée au mois de mars, pour combler le manque d’eau pour Alger et Tipaza », annonce encore Smaïl Amirouche qui donne des précisions. « Trois stations de 10 mille mètres cubes à Ain Benian, Zéralda et Bousmail, et une de 5 mille mètres cubes à Palm Beach. La station de Palm Beach sera opérationnelle avant la fin du mois de juillet.»
Le département des Ressources en eau compte 22 wilayas fortement touchées où des solutions sont mises en œuvre.