L’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger sous la direction d’Amine Kouider, a présenté samedi soir à Alger la Symphonie No 8 du compositeur tchèque Antonin Dvorak, et d’autres œuvres qui ont marqué le XVIIIe siècle, devant un public relativement nombreux.
Accueillie à l’Opéra d’Alger, la cinquantaine d’instrumentistes de l’orchestre a exécuté l’œuvre d’antonin Dvorak (1841-1904) dans ses quatre mouvements, pour enchaîner ensuite avec, « La danse des comédiens » de son compatriote, Bedrich Smetana (1824-1884), « cavalerie légère » de l’Autrichien, Franz Von Suppé (1819-1895) et « Marche slave » du grand compositeur russe, Piotr-Ulrich Tchaïkovski (1840-1893).
Se démarquant par son alternance modale et sa tonalité (sol mineur) peu courante pour porter l’ivresse et l’errance du genre romantique, la symphonie No 8 d’Antonin Dvorak passe du sentiment de joie, d’exaltation et de paix spirituelle à la ferveur religieuse aux traits dramatiques, puis à l’apaisement porté par une mélodie populaire.
Compositeur romantique simple, d’un patriotisme reconnu, Antonin Dvorak est l’héritier du romantisme musical allemand dans lequel il introduira quelques ingrédients de son propre langage musical fait d’éléments du folklore de Bohème ou de Moravie pour évoquer ainsi la nature et la culture tchèque et slave.