La ministre de la Poste, des Technologies de l’Information et de la Communication et de l’Économie numérique, Houda-Imane Feraoun a été tout simplement catégorique en affirmant qu’il n’était pas question d’ouvrir le capital au privé des deux entreprises publiques Algérie Télécom et Mobilis. Elle indiquera que « les télécoms sont la souveraineté de l’État » et qu’il était « impératif de disposer d’un outil fort de l’État bien qu’aujourd’hui les entreprises privées investissent ».
Elle a expliqué, lors de son passage dimanche à l’émission de l’Invité de la rédaction de la radio Chaine III que compte tenu de la bonne santé financière et de la richesse de leurs ressources humaines, ces deux entreprises publiques ne sont pas intéressées d’ouvrir leurs capitaux.
Elle précisera que parmi les sociétés privées figurent des entreprises étrangères, « les principaux opérateurs dans le secteur du mobile sont des étrangers, ce qui démontre notre ouverture aux entreprises internationales et qu’on n’est pas fermé aux investissements étrangers, par contre l’État algérien doit disposer de son outil à 100% public pour faire face à toutes les aléas, les télécoms sont l’avenir de l’économie et l’économie c’est le nerf de la guerre de l’État », a argumenté la première responsable du secteur des TIC en Algérie.
Racim Elyam