L’attaque de la semaine dernière dans la localité de Solhan au Nord-est du Burkina Faso porte à plus de 500 le nombre de civils tués par les groupes terroristes armés au Sahel depuis début 2021, selon une note publiée mercredi par Human Rights Watch (HRW).
Le 5 juin, des terroristes ont pris d’assaut un site d’extraction artisanale d’or à l’extérieur du village de Solhan dans la province de Yagha, au nord-est du Burkina Faso. Des témoins ont déclaré à Human Rights Watch que les assaillants avaient ouvert le feu sur tous ceux qui se déplaçaient, tuant plus de 140 personnes, indique la note.
L’ONG souligne que certains villageois ont été abattus, alors qu’ils couraient se mettre à l’abri, d’autres alors qu’ils se recroquevillaient dans des maisons et des magasins. Parmi les victimes figuraient au moins huit enfants. Cette « attaque porte à plus de 500 le nombre de civils tués par les groupes armés au Sahel depuis début 2021 », selon les recherches de Human Rights Watch précisant que l’épicentre de l’aggravation de la violence est la « région poreuse » des trois frontières du Burkina Faso, du Mali et du Niger.