Les appels introduits par Said Bouteflika, Louisa Hanoune, Tartag et Toufik, qui demandent également la liberté provisoire seront examinés, ce lundi 20 mais, par la chambre d’accusation près le tribunal militaire de Blida.
Le juge d’instruction militaire près le tribunal militaire de Blida avai, rappelons-le, ordonné, le 5 mai écoulé, le placement en détention provisoire de Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Said Bouteflika pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat ».
«Conformément aux dispositions de l’article 11, alinéa 3 du code de procédure pénale, et dans le cadre du strict respect de ses dispositions, M. le Procureur général militaire près la Cour d’appel militaire de Blida porte à la connaissance de l’opinion publique qu’une poursuite judiciaire a été ouverte ce jour, 5 mai 2019, à l’encontre des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Said Bouteflika ainsi qu’à l’encontre de toute personne dont l’implication est établie par l’enquête, pour les chefs d’inculpation d’atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat, des faits prévus et punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal», inidquait la Cours d’appel militaire de Blida.
Dans cette même affaire, la secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), avait été écoutée par le tribunal militaire de Blida, d’abord en tant que témoins avant d’être inculpée et placée sous mandat de dépôt, le jeudi 9 mai. Placée en détention provisoire à la prison civile de Blida, Louisa Hanoune est accusée de «complot pour changer le régime». Son parti avait largement contesté cette décision en y voyant «une atteinte aux liberté politiques».
I.A