Un sondage du Centre national du livre (CNL) révèle que l’Algérien « aime lire », mais il est lié par une « certaine intimité » à la lecture.
Ce sondage réalisé par le Centre relevant du ministère de la Culture, en collaboration avec le Laboratoire LAGIC (gouvernance, économie institutionnelle et croissance durable), fait ressortir que 95,6% des 1.000 personnes sondées à travers dix wilayas ont dit aimer la lecture ».
Le Directeur du centre, Djamel Yahiaoui a indiqué, lors d’une conférence de presse, que ce sondage était « partiel » et « ses résultats globaux » seront publiés dans une année, ajoutant que son établissement était « tenu de présenter un bilan préliminaire » parallèlement à la 23ème édition du Salon international du livre d’Alger (SILA) clôturé récemment. Il relève à ce propos, que l’opération «se poursuit actuellement» à travers les bibliothèques publiques dans toute l’Algérie, pour un sondage «plus représentatif».
Intitulé « Mesurer le degré de lectorat en Algérie », ce sondage, effectué sur un échantillon âgé entre 15 et 65 ans, a démontré que « 52% des sondés lisent des contes, des nouvelles et des romans », tandis que 46% d’entre eux s’intéressent aux ouvrages scientifiques et 24% seulement aux livres d’histoire.
Quant à la langue préférée pour lire, le sondage a révélé que 68% des personnes sondées lisent en arabe contre 41.6% en français et 12.7% en anglais.
Les chiffres concernant la langue amazighe sont inexistants, en raison du « manque d’ouvrages » dans cette langue, donc inexploitables pour la réalisation de ce sondage préliminaire qui a concerné environ « 70% de femmes dont majoritairement des étudiantes », a-t-il poursuivi.
Ce sondage a également fait ressortir que « 90% des sondés préfèrent le livre papier au livre numérique.
Louisa Ben