Une nouvelle enquête pour séquestration a été ouverte en Italie contre le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, après une interdiction de débarquement de migrants, même si le Sénat a bloqué une précédente affaire, ont rapporté des médias. « Je fais l’objet d’une nouvelle enquête », a annoncé le patron de l’extrême droite italienne et homme fort du gouvernement en marge d’une conférence de presse.
« Nous y revoilà ! » , a-t-il dit. L’affaire porte sur les 47 migrants secourus le 19 janvier au large de la Libye par le navire de l’ONG allemande Sea-Watch, qui n’ont pu débarquer à Catane, en Sicile, que le 31 janvier, après un accord de répartition avec sept autres pays européens. Malgré les menaces d’arrestation et de poursuites judiciaires lancées par M. Salvini contre l’équipage, le parquet de Catane avait rapidement assuré n’avoir relevé aucun délit.
En revanche, le parquet de Siracuse, port sicilien en face duquel le navire s’est abrité du mauvais temps du 24 au 30 janvier, a ouvert une enquête pour séquestration et a inscrit le ministre comme suspect.
M. Salvini avait déjà fait l’objet de poursuites pour « séquestration de personnes » pour avoir interdit plusieurs jours en août le débarquement de dizaines de migrants conduits à Catane par le navire Diciotti des garde-côtes italiens. « Je ne sais pas s’il faut en rire ou pas », a déclaré M. Salvini à propos de la nouvelle enquête.
R.E