De mémoire d’observateurs, jamais un Sommet arabe n’a suscité autant d’intérêt et d’attentes et n’a laissé indifférents comme celui que s’apprête à organiser l’Algérie, les 1er et 2 novembre prochains.
Si certains pays souhaitent plein succès et de réussite de ce rendez-vous ô combien important, ce n’est, malheureusement, pas le cas pour d’autres qui n’attendent que la première occasion pour tirer à boulets rouges sur ce sommet, son organisation et naturellement sur l’Algérie. Très scruté, attendu du pied ferme, à croire que l’Algérie n’a pas droit à l’erreur sous peine de voir sa crédibilité mise enjeu.
Que l’on se le dise toute de suite. La tenue de cette rencontre est (très) mal vue par certaines officines qui ont tout fait (et le font encore) pour saborder le sommet mais en vain. Elles remuent ciel et terre pour faire de cette rencontre un échec retentissant qui donnerait à notre pays une bien piètre image.
A plus forte raison si on se rappelle de tous ces efforts consentis par notre diplomatie depuis plusieurs mois déjà en vue de faire converger des vues des uns et des autres.
Cependant, il est fort à parier que ces complots qui se trament derrière l’Algérie auront peu de chance de se concrétiser tant la machine diplomatique algérienne est définitivement mise en branle et la détermination de l’Etat algérien de faire barrage à toutes ces tentatives mesquines n’a pris aucune ride. Et à se fier aux préparatifs, rien n’a été laissé au hasard, jusqu’au petit détail. Reste maintenant à se mettre d’accord sur l’ordre du jour et les dossiers qui seront débattus.
Là aussi, des parties qui font office ouvertement de sous-traitants d’autres puissances, l’entité sioniste notamment, font tout pour éluder les sujets qui fâchent. L’on s’attend en effet à des bras de fer du moment que des blocs, pour ne pas dire des clans, se sont formés entre partisans et opposants de telle ou telle question.
On pense notamment au dossier palestinien, la question yéménite ou encore le conflit libyen, sans oublier la réforme du fonctionnement de la Ligue Arabe. Quant à la question syrienne, elle a été déjà mise au placard bien avant le début du Sommet. Un rendez-vous rassembleur des pays arabes afin de créer une unité plus forte et plus solide.