La compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach a signé
avec le groupe pétrolier et gazier américain ExxonMobil un Mémorandum d’Entente
(MoU) pour engager des discussions conjointes sur les opportunités potentielles
d’exploration et de développement en Algérie, a-t-elle indiqué dans un
communiqué.
La signature de ce Mémorandum d’Entente « montre l’intérêt des parties à
évaluer les options de collaboration à la suite de la récente promulgation de
la nouvelle loi algérienne sur les hydrocarbures », a commenté Sonatrach
dans son communiqué.
Jeudi dernier, le groupe algérien avait signé deux MoU avec la société russe
Zarubezhneft et la société turque
Turkiye Petrolleri Anonim Ortakliôi (TPAO).
Un mois auparavant, à la mi-mars, la compagnie nationale avait signé un MoU
avec la compagnie pétrolière américaine Chevron.
La signature de ces mémorandums d’entente « confirme le dynamisme retrouvé
du domaine minier algérien, dans le cadre des nouvelles dispositions
attractives introduites par la loi sur les activités hydrocarbures », se
réjouit la Sonatrach.
Entrée en vigueur en janvier dernier, la nouvelle loi sur les hydrocarbures,
qui a maintenu la règle 51/49 et le monopole de Sonatrach sur l’activité
transport par canalisation, a réduit de
plus de 20% la pression fiscale supportée par Sonatrach et ses partenaires,
la portant de 85% à 60-65%.
Cette baisse sensible de la pression fiscale est tirée de la réduction des
trois impôts principaux que compte le régime fiscal algérien relatif aux
hydrocarbures, que sont la redevance sur la production, la taxe sur le Revenu
pétrolier (TRP) et l’Impôt complémentaire sur le résultat (ICR).