Quelque 22.000 jeunes, à l’échelle nationale, suivent une cure de désintoxication dans les centres ouverts à cet effet, indique le professeur Mohammed Chekali, directeur adjoint de la santé mentale au ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.
Le responsable qui s’exprimait lors d’une rencontre organisée par la direction locale de la santé à l’occasion de la semaine maghrébine de la santé scolaire et universitaire au niveau de l’hôpital psychiatrique de Nador, a expliqué que sur 22.000 toxicomanes pris au niveau des 42 centres ouverts sur le territoire national, on retrouve les différentes catégories d’âge et de classes sociales.
Il a rappelé que l’Algérie a adopté une stratégie nationale de lutte contre la toxicomanie portant entre autre sur l’élargissement du réseau des centres des centres de désintoxication pour le porter prochainement à 53 unités, la formation de 30 médecins spécialisés dans le traitement de la toxicomanie et l’organisation de sessions de formation continue de courtes durées au profit des médecins généralistes afin qu’ils puissent prendre en charge certains cas.
Cette stratégie prévoit également la coordination avec d’autres secteurs en vue de créer des conditions sociales favorables qui éloigneraient les jeunes du monde de la drogue, à travers notamment la lutte contre la déperdition scolaire et la désintégration de la cellule familiale et l’encouragement de la pratique du sport de proximité et scolaire, a-t-il rappelé.
I.A