A priori ce n’était vraiment pas des paroles en l’air. Les États-Unis d’Amériques (USA) ont confirmé, hier vendredi, les sanctions économiques et financières contre l’Iran dont l’application sera effective lundi 5 novembre. Ces sanctions visent les secteurs de l’énergie, notamment les exportations de pétrole iranien que Washington veut ramener aussi près de zéro que possible, ainsi que le secteur bancaire, la construction navale et le transport maritime, a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.
Trois ans après la levée des sanctions contre l’Iran dans le cadre de l’accord sur nucléaire iranien » de 2015, voilà que l’équipe du président américain Donald Trump, revient à la charge. Néanmoins, les USA ont accordé des dérogations et autoriseront d’une façon temporaire à continuer d’importer du pétrole iranien, « mais uniquement car ils ont fait preuve d’efforts importants pour ramener leurs importations de brut vers zéro » et « ont coopéré » avec les États-Unis « sur de nombreux autres fronts », a-t-il expliqué sans nommer ces pays, dont la liste sera publiée lundi.
Saïd Abbés